Skyline Eyes
→ 07 avril 2013, sortie de Skyline Eyes au caractère neutre.
→ Bonus : Aucun
→ Résumé : Aujourd'hui j'avais du temps devant moi, j'eus donc envie de passer voir les chevaux du refuge. Je savais qu'il avait été créé il y a peu de temps, je trouvais donc intéressant, étant une passionnée de chevaux, d'y faire un tour. Et si je pouvais apporter mon aide, ce serait avec plaisir. J'arrivais et longeais les différents boxes. Les équidés avaient l'air fatigué mais surtout, très peureux. Ils donnaient l'impression de n'avoir confiance en rien ni personne. Je constatais le travail qu'il faudrait fournir avec eux pour les remettre en pleine forme. Mais c'était possible avec du temps, de l'envie, de la motivation, de l'implication et du travail. J'étais persuadée que si de nombreux cavaliers leur venaient en aide, ils parviendraient à retrouver la joie de vivre. Je m'arrêtais à la vue d'une Quarter Horse qui m'apparaissait déprimée. Je lisais son nom : Skyline Eyes. Je le trouvais très beau. Puis je décidais de m'occuper d'elle. Il me semblait qu'elle était d'un naturel explosif, mais là, on pouvait dire qu'elle était vidée de sa pêche habituelle. Je lisais dans ses yeux une détresse qui l'envahissait certainement depuis un bon moment. Il fallait que je fasse quelque chose pour elle.
J'entrais dans son espace et remarquais qu'elle était méfiante et que ma présence ne la rassurait pas. De façon délicate, je m'approchais d'elle, la caressais doucement et commençais à la brosser. Je constatais qu'elle était vraiment dans un état pitoyable. Pas spécialement physiquement, mais moralement. Je voyais dans ses gestes qu'elle avait perdue le goût de vivre. J'espérais, même si ce n'était qu'une première petite visite, participer à son rétablissement. Il était scandaleux que des animaux puissent se retrouver dans un tel état. Je lui passais ensuite un licol et l'amenais faire un tour à l'extérieur. Elle marchait lentement et sans entrain. Je la caressais puis décidais de la mener vers un carré d'herbe bien verte pour qu'elle puisse brouter. Elle n'arracha que quelques touffes, ne présentant pas un grand intérêt. Je soupirais, déçue. Même la belle herbe fraîche ne suscitait aucun désir chez elle. Son cas était alarmant, il fallait absolument faire quelque chose pour améliorer sa forme. Je la ramenais à son box et la quittais, préoccupée. Alors que je me dirigeais vers ma voiture, je n'avais qu'une idée en tête : je devais absolument contribuer au rétablissement de ces équidés.