Big Train Coming était parti de refuge hier dans la soirée. J'avais donc maintenant besoin de m'occuper d'un nouveau protégé. C'était une bonne chose. Je parcourais donc les boxes à la recherche d'un nouveau protégé. Forcément j'étais plus facilement attiré vers les thoroughbred, ma race préféré. Alors quand je l'ai vu derrière la porte de son boxe, les oreilles presque plaquée contre son crâne, à taper des sabots pour se faire entendre, je m'arrêtai devant lui. Je m'accoudais à la porte, il ne vint pas me voir, et fis même quelques pas en arrière.

" Bonjour toi. Comment tu t'appeles ? Dis-je en baissant les yeux pour lire la plaque d'identité. Lascar Parisien. C'est un joli nom que tu as. "

Je pris le licol accrochait sur le côté, je pénétrai dans le boxe, et tout en lui parlant calmement je continuais d'avancer vers lui, il était serein, mais je voyais tout de même un pointe de méfiance dans ses yeux. Pour me faire baisser les bras il faisait mine d'être méchant, mais il en fallait plus pour me faire renoncer. Bref, après plusieurs bonnes minutes je réussis à lui mettre son licol. Je l'amenais ensuite vers la barre d'attache pour un pansage, il traînait des pieds, et n'osait pas vraiment me suivre. Alors tout le long du chemin je continuai de lui parler, de chanter, enfin je faisais tout ce que je pouvais pour le rendre plus calme, et le rassurer le mieux possible.
Pendant le pansage, Lascar fut assez difficile à approcher, dès que j'allais vers son arrière main il prenait peur et paniquer. Alors je le détachai, et tout en tenant la longe je continuai le pansage, il se sentait déjà moins enfermé. Après un bon pansage, je laissai l'étalon au pré, il partit au galop, heureux de pouvoir profiter du pré.

" Bon et bien je crois que je l'ai mon nouveau protégé. "

Je revenais au refuge avec une grande hâte. Je n'avais malheureusement pas pu venir m'occuper de Lascar Parisien pendant deux jours, mes chevaux commençaient à me prendre pas mal de temps. Mais aujourd'hui j'étais là et c'était l'important. J'arrivai devant le boxe de Lascar, je lui fis un " Bonjour ! " enthousiaste, mais à la fois d'une voix douce. Je pris le licol et pénétrai dans son boxe. Il se colla au fond de celui-ci.

" Bah alors mon grand. N'ai pas peur de moi, tu verras tout va bien se passer. "

Je m'approchai doucement et lui fis quelques caresses. Je l'enfilai autour de la tête, et j'amenai le bel étalon bai à la barre d'attache pour un pansage bien méritée.
Aujourd'hui, j'allais faire un peu d'éthologie. Après le pansage de l'étalon, j'amenai l'étalon au rond de longe. Je ne savais pas trop quoi faire, mais déjà il fallait que j'arrive à établir un lien, un contact avec Lascar. Après tout ce n'était que notre deuxième rencontre. Je m'approchai doucement de lui, et m'arrêtai à quelques mètres de lui. Il était arrêté en plein milieu du rond de longe. Après quelques minutes il fis un pas vers moi. Et je posai ma main sur son chanfrein. Je lui parlai également d'une voix douce et rassurante.
Durant cette séance, j'ai passé mon temps à toucher l'étalon. Le but étant qu'il accepte ma présence et mon contact. Ce fut très difficile dans les premiers temps, mais au fur et à mesure je sentais ses muscles se détendre sous sa peau. Nous étions sur la bonne voie !