Bittersweet Symphony
→ 20 avril 2013, sortie de Bittersweet Symphony au caractère neutre.
→ Bonus : Aucun
→ Résumé : Je passais près du refuge en cette fin d'après-midi ensoleillée et décidais de m'y arrêter quelques instants. Je sortais de ma voiture, enfilais mes chaussures d'équitation et me dirigeais vers le bâtiment abritant de nombreux chevaux en mauvais état. Alors que je faisais mes premiers pas près des boxes, je m'arrêtai devant une jument grise Toroughbred. Elle n'avait pas l'air en forme. J'étais préoccupée par son état et je ne saurai trop comment l'expliquer, j'étais attirée par elle et ressentais une réelle envie de m'en occuper.
Après l'avoir observée quelques minutes, j'entrai dans son espace. Je lui caressai doucement l'encolure, elle n'eut pas vraiment de réaction. Ma présence semblait la laisser indifférente. On peut dire qu'elle avait le moral dans les chaussettes. Avec sa petite bouille d'ange, je trouvais vraiment dommage qu'elle ne puisse pas être heureuse et épanouie. J'étais persuadée que lorsqu'elle était dans son état normal, elle devait avoir un caractère adorable et être très attachante. Et j'avais envie de découvrir ce côté. Je passai quelques temps auprès d'elle avant de finalement quitter les lieux. Son regard était vide, elle avait l'air lasse, sans aucune motivation. Je voulais retrouver ce regard pétillant qu'avaient les chevaux bien dans leur peau. Avant de rejoindre ma voiture, je passais donc faire une demande de demi-pension. Je m'engageais à faire tout ce qui était en mon pouvoir pour faire retrouver la joie de vivre à Bittersweet Symphony.

21 avril 2013 : màj.

Bittersweet Symphony
→ 21 avril 2013, sortie de Bittersweet Symphony au caractère neutre.
→ Bonus : Aucun
→ Résumé : Je rendais visite à Bittersweet Symphony pour la deuxième fois. Je ne l'avais encore jamais vue sortir la tête de son box. Elle était toujours cloîtrée dans une zone obscure au fin fond de celui-ci, éloignée de toute source de lumière. Il n'y avait rien de pire pour déprimer. Aujourd'hui, j'envisageais donc de la sortir pour lui faire un bon pansage. A l'extérieur, ce serait bien plus agréable.
J'entrai et posai mes pieds sur la paille fraîche que le palefrenier venait d'ajouter. Je m'approchai d'elle et lui caressai l'encolure, enthousiaste.

« Coucou ma belle ! On va aller prendre l'air. Tu verras, ça te fera du bien. »

Elle ne bougea pas, ne manifestant aucune émotion. Je soupirais. J'attrapai ensuite un licol et lui passai autour de la tête. Quand je l'incitai à sortir, elle n'avança pas. Je dus déployer de multiples efforts pour lui faire faire quelques pas. Je décidais donc de ne pas l'amener trop loin cette fois-ci, sinon nous y serions jusqu'à minuit. J'attachai la longe à un anneau, bien que j'étais persuadée que c'était totalement inutile. Partir au galop et s'échapper serait bien la dernière chose qu'elle ferait. Je passais les différentes brosses sur son poil peu soyeux en lui montrant que je lui portais de l'attention, que je m'intéressais à elle. Quand elle fut propre et plus présentable, je la ramenai dans son pauvre petit espace confiné. J'avais envie de la voir se défouler dans un pré, mais je souhaitais, par dessus tout, la voir heureuse.

mise à jour.

Bittersweet Symphony
→ 22 avril 2013, sortie de Bittersweet Symphony au caractère neutre.
→ Bonus : Aucun
→ Résumé : J'arrivais devant le refuge d'Huckleberry Breeding et garais ma voiture sur le parking. Le ciel était voilé de nuages, seuls quelques rayons de soleil parvenaient à percer. J'ouvrais le coffre et empoignais le sac contenant mon matériel de pansage. Je fermais ensuite mon véhicule et veillais à bien mettre les clés dans ma poche. Puis je me dirigeais vers le box de Bittersweet Symphony, la jument que j'avais prise en demi-pension. J'étais heureuse de la retrouver, mais ce n'était visiblement pas son cas. Mes visites l'importaient peu et je voulais que ça change. Je la saluai, la caressai et entrai dans sa stalle où je passais plusieurs minutes auprès d'elle. Je finis par attraper quelques brosses et mon cure-pied, et me mis à la nettoyer. De nombreuses particules de poussière s'étaient accrochées à sa robe, ce qui la rendait plus foncée qu'habituellement. Quand elle retrouva sa couleur naturelle, je lui passai un licol et la conduisis à l'extérieur. Je la dirigeais vers le paddock pour qu'elle puisse prendre du bon temps, bien que je savais qu'elle ne s'amuserait malheureusement pas. Je la lâchais et refermais la clôture. Elle resta plantée, sans bouger, là où je l'avais laissée. Au bout d'un certain temps, elle finit par baisser la tête et arracher quelques touffes d'herbe sans grande envie. Je la contemplais, pensive. Il fallait absolument que cela change, c'était inéluctable. Je finis par la quitter en lui offrant quelques friandises, qu'elle sembla tout de même un peu plus apprécier bien que ce n'était pas extraordinaire.

Bittersweet Symphony
→ 23 avril 2013, entraînement d'éthologie, point neutre de Bittersweet Symphony au caractère neutre.
→ Bonus : Aucun
→ Résumé : Aujourd'hui, j'avais beaucoup de temps à consacrer à Bittersweet Symphony. Je décidais donc de faire notre premier entraînement d'éthologie. Cette fois-ci, j'avais pris les transports en commun. Assise dans le bus, je songeais au moment que nous allions passer ensemble. Quand vient mon arrêt, je descendais de l'engin et me dirigeais vers l'écurie. Comme d'habitude, l'ambiance était peu joyeuse étant donné que cet endroit regroupait un grand nombre de pensionnaires dépressifs. J'apercevais au loin une cavalière qui venait également s'occuper d'un cheval. Nous étions plusieurs à vouloir les remettre en état, c'était une bonne chose.
Je dis bonjour à ma jument et m'approchai d'elle comme d'habitude. J'entamai ensuite un bon pansage pour retirer de son poil des saletés qui s'y étaient incrustées, puis curai ses sabots. Je lui passai ensuite un licol. Jusqu'à présent, c'était notre quotidien, rien n'avait changé. Mais c'était à partir de maintenant que notre séance allait débuter. Je conduisis Bitter dans le manège et le refermai. Je la faisais ensuite marcher au pas à côté de moi, la tenant en longe. Son pas était peu énergique et sans entrain. Mais je voulais essayer de la faire trotter. Rassemblant toute mon énergie, je l'incitai de mes gestes et de la voix à passer à l'allure supérieure, en vain. Au bout d'un moment, je pris l'initiative de lui tapoter légèrement le flanc avec un stick. Elle accéléra un peu le pas seulement. Je multipliai mes efforts et finis par réussir à lui faire faire deux foulées de trot. C'était suffisant pour aujourd'hui. J'étais épuisée alors qu'elle n'avait fait que quelques pas à une allure un peu plus soutenue. Je la ramenai dans son espace, la félicitai grandement et repartis, tout de même très satisfaite.

Bittersweet Symphony
→ 24 avril 2013, sortie de Bittersweet Symphony au caractère neutre.
→ Bonus : Aucun
→ Résumé : Je me rendais à l’écurie, cette fois-ci en bus. Il m’avait été plus pratique de prendre les transports en commun. J’arrivai donc à l’écurie et allai voir ma belle jument. Aujourd'hui, j’allais consacrer du temps à la panser, à rester auprès d’elle, à lui montrer que j'étais là pour elle et pour l'aider. J’entrai dans sa stalle et, à ma plus grande surprise, elle leva la tête. Il y avait eu des progrès par rapport aux premières visites et c'était encourageant. J’entamai alors un bon gros pansage. En commençant par l’étrille, en passant par le bouchon, le cure-pied, le peigne, la brousse douce et en finissant même par l’époussette. Une fois ceci fait, vingt minutes s’était déjà écoulées et son poil luisait à la lumière. Je lui enfilai alors un licol et la sortis à l’extérieur pour la laisser brouter quelques temps. Pendant qu’elle arrachait quelques brins d’herbes avec la même conviction que d'habitude, j’admirai un cavalier s’entraînant dans la carrière avec sa monture. Ils étaient en totale harmonie, c’était magnifique. Puis je me concentrai sur ma jument, la regardai tendrement et me levai pour la caresser. Quand j’estimai qu’elle avait passé assez de temps à cette activité, je la lâchai au pré pour le reste de la journée. Je lui fis un signe d’au revoir et me dirigeai vers l’arrêt de bus. Ça n’avait été qu’une heure passée à m’occuper d’elle, mais ça avait suffit à embellir ma journée.

mise à jour du 22, 23 & 24 Avril 2013.