Laeken Aboard
→ 07 avril 2013, sortie de Laeken Aboard au caractère difficile.
→ Résumé : Après m'être occupée de Daredevil Behavior, mon étalon holstein, je décidai de rendre visite aux chevaux du refuge. Instauré depuis quelques jours à peine, cet endroit regorgeait déjà d'occupants. Boîte de pansage sous le bras et carottes plein les poches, je m'avançai dans l'allée. Je distribuai une caresse à chaque curieux qui pointait le bout de son nez. Quarter Horse, Arabe, Thoroughbred; soignés, ils devaient être magnifiques. Je m'arrêtai devant le box d'un cheval plus ou moins atypique; un pur sang cremello. Quelqu'un s'en occupait déjà au vu de l'état de sa robe, il n'était donc pas nécessaire que je m'attarde.

Je poursuivis et finis par tomber sur un cas intéressant. Je m'accoudai à la porte de son enclos et l'observai un moment. Laeken Aboard l'appelai-je. J'avais vu son nom sur la feuille accrochée là, dans le bois. Je souris à l'idée que la direction n'ait pas fait graver les noms des chevaux dans des plaques de métal; ça signifiait qu'un jour, ils partiraient. L'étalon alezan releva la tête au son de ma voix et s'approcha. Je lui tendis une carotte et, le temps qu'il la croque, j'entrai. Son poil était souillé de boue, c'était vraiment malheureux à voir. Je lui enfilai un licol et sortis dans l'allée. Il va m'en falloir de l'huile de coude pour nettoyer tout ça! Ni une, ni deux, je m'emparai d'une étrille et m'attelai à la tâche. Laeken resta tranquille durant toute la durée du pansage, il semblait même y prendre plaisir. Je ne connaissais rien de son histoire mais j'étais certaine qu'il n'avait pas été maltraité; ça se serait vu dans son attitude. A mon avis, son propriétaire l'avait juste.. abandonné. Je grimaçai à cette idée, c'était à mes yeux inconcevable. Je lui curai les sabots et finis par ranger mon matériel. En guise de récompense, je tendis quelques carottes à l'alezan. Celui-ci ne se fit pas prier, il les croqua à pleine bouche. Je souris et lui flattai l'encolure. T'as vachement plus de classe comme ça loulou! dis-je en passant mes doigts dans ses poils. Ils en ressortirent un peu poussiéreux, évidemment, mais la différence était tout de même flagrante. N'ayant pas le temps de faire autre chose aujourd'hui, je ramenai Laeken dans son box et lui promis de revenir le voir très bientôt. Tu verras, je vais te sortir d'ici et t'offrir la vie dont tu mérites! Je refermai correctement la porte derrière moi et quittai le refuge.

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Ça va lui faire du bien que quelqu'un s'occupe de lui !

Laeken Aboard
→ 08 avril 2013, sortie de Laeken Aboard au caractère difficile.
→ Résumé : C'était pleine d'énergie et de motivation que j'arrivai au refuge. Laeken Aboard m'avait réellement tapé dans l'oeil hier, j'étais désormais bien décidée à le prendre sous mon aile. Je m'arrêtai face à son box et l'observai quelques instants. Salut grand, lui dis-je d'une voix douce. Ses oreilles pivotèrent en ma direction. J'ouvris la porte et pénétrai son espace vital, une carotte à la main. L'étalon vint à ma rencontre et se saisit de la friandise. T'es bien gourmand! m'exclamai-je. Ce n'était pas une réprimande, au contraire; un cheval qui mange est un cheval en voie de guérison! Dans tous les cas, c'est ce que je me plaisais à penser. J'accrochai la longe à la boucle de son licol et sortis dans l'allée. Le pansage n'étant pas indispensable ce coup-ci, je me contentai de lui curer les sabots. Au programme du jour; balade dans le domaine. Ca va te faire du bien loulou, dis-je en l'emmenant à l'extérieur du refuge. Laeken marchait à mes côtés, activement et la tête haute. J'étais assez surprise; on m'avait dit de lui qu'il était dépressif depuis qu'il avait été abandonné. Je haussai les épaules, après tout, tant mieux! Malheureusement, la situation dégénéra bien vite; l'étalon me prit la main et se mit à foncer droit devant lui sans se soucier de moi. Je m'arrêtai et retins vivement la longe, toutefois, malgré ses kilos en moins et ses muscles fondus, l'alezan avait bien plus de force que mes pauvres bras. Laeken, stop! criai-je. Mes talons s'enfoncèrent dans le sol. Enfin, il mit fin à son avancée et prit conscience de ma présence. Je le chamaillai un instant et me remis en marche. Nous arrivâmes bien vite à la limite du domaine, là où s'étendaient les nombreuses prairies mises à disposition des propriétaires. J'en louais une pour Daredevil Behavior et, étant donné qu'il n'y était pas pour le moment, je décidai de faire profiter Laeken de cette étendue d'herbe. J'entrai dans l'enclos et détachai la longe de son licol - lui, je préférais le lui laisser. Allez, va donc t'amuser grand baudet! Je lui mis une petite tape sur la fesse et constatai que.. rien. L'étalon ne semblait pas très intéressé par ce qui s'offrait à lui. Pour le coup, je ne comprenais pas bien; ne devrait-il pas être heureux de pouvoir galoper à sa guise, lui qui s'était retrouvé enfermé dans un box des semaines durant? Je me mordis la lèvre, soucieuse, et sortis du pré. Bon, j'espère que t'en profiteras un peu quand même, lui dis-je. Je quittai l'endroit en pensant déjà à ce que nous ferions demain, tous les deux.

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Il est vrai que ce n'est pas courant un cheval qui ne manifeste pas sa joie de retrouver un semblant de liberté... J'espère qu'il ira vite mieux !

Laeken Aboard
→ 09 avril 2013, entraînement d'éthologie de Laeken Aboard au caractère difficile.
→ Résumé : Je m'avançai jusqu'à la porte du pré et m'y accoudai. Hier, j'étais partie en laissant derrière moi un cheval mou, incapable de profiter d'un moment de liberté mais.. de toute évidence, la nuit lui fut révélatrice! Laeken trottait le long de la clôture, tête haute et naseaux frémissants. Je profitai du spectacle quelques instants, heureuse de le voir dans cet état. Finalement, je poussai la porte de l'enclos et entrai. Laeken Aboard, appelai-je. L'étalon stoppa son petit manège et m'observa. Ne le connaissant pas au pré, je me contentai de rester immobile tout en lui intimant, par la voix, de venir me rejoindre. Si je m'étais approchée, peut-être l'aurai-je mis en fuite; ce n'était pas mon intention. Laeken, curieux, vint à ma rencontre. Je le récompensai d'une friandise et d'une caresse sur l'encolure, après quoi j'attachai une longe à son licol et quittai la prairie. T'as pas pensé à moi cette nuit, t'es vraiment sale! lui fis-je remarquer. Mon visage affichait un large sourire, je ne pensais pas que le fait de m'occuper d'un cheval abandonné me procurerait autant de plaisir.

De retour au refuge, j'accrochai Laeken à l'un des anneaux de l'allée. J'aurai préféré le panser à l'extérieur mais, à cette heure de la journée, les températures étaient encore un peu fraîches. J'ouvris ma boîte et y récupérai une étrille; elle serait ma plus grande alliée dans la tâche qui m'attendait. Manches relevées, je me mis au boulot. L'étalon s'était, à n'en pas douter, roulé dans l'endroit le plus boueux de la prairie! Je m'acharnai afin de le rendre propre et, au bout d'une grosse demi-heure, sa robe luisait enfin. Je rangeai mes brosses et m'équipai du cure-pieds. Pied, dis-je en descendant ma main le long de sa jambe. Bien éduqué, Laeken me le donna. Je soignai ainsi ses quatres sabots et terminai le pansage par l'entretien de sa crinière. Une fois tout mon matériel rangé, je détachai l'alezan et l'emmenai au manège. J'étais impatiente de le découvrir 'au travail'!

Arrêtée au milieu de la piste, j'attendais du selle français qu'il se calme pour dire de le lâcher. L'une de mes mains était posée sur son épaule et, de là, je sentais à quel point il était sous tension. Son corps entier frémissait, ses muscles étaient contractés, son antérieur frappait durement le sol tandis que sa queue s'agitait en tous sens. Du calme bébé.. Laeken Aboard mit un certain temps à considérer la situation comme.. normale. Je pus enfin détacher la longe de son licol et ainsi lui rendre sa liberté. Il resta immobile un instant, comme s'il ne s'était pas rendu compte de ce que j'avais fait et, enfin, quand il en prit conscience, il s'éloigna au trot. Pour ma part, je me dirigeai vers la porte et m'y appuyai. Laeken Aboard arpenta le manège de long en large, son attitude trahissait son anxiété. Après quinze minutes de va-et-vient, je m'avançai au centre de la piste et appelai l'étalon. Le fait d'entendre ma voix semblait l'apaiser, cependant, ça ne suffisait pas à le rendre serein. Il vint vers moi et s'arrêta à quelques mètres à peine. C'est bien grand, vas-y.. Comme demandé, l'étalon parcourut la distance qu'il restait et s'immobilisa à mes côtés. Je le félicitai d'une caresse sur l'encolure et attachai à nouveau la longe à la boucle de son licol. Ca suffit pour aujourd'hui mon beau, dis-je en me dirigeant vers la sortie.

Laeken Aboard s'engouffra dans son box. Sa ration de nourriture avait été versée, c'est pourquoi je n'insistai pas et quittai les lieux. J'étais sceptique sur la manière dont je devais agir avec lui; devais-je tout reprendre à zéro? Peu importe, j'étais réellement motivée à lui rendre sa superbe d'antan. Je m'éloignai, direction l'écurie de Huckleberry Breeding. Hé oui, aujourd'hui, c'était de Laeken dont je m'étais occupée en premier.

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Pour les prochaines fois, essaye juste quelques interactions avec lui pour que ça puisse être considéré comme du travail, car là c'est un peu comme si tu l'avais lâché au paddock.
+3% confiance

Laeken Aboard
→ 11 avril 2013, entraînement d'éthologie de Laeken Aboard au caractère difficile.
→ Résumé : Je suis vraiment désolée mon grand, m'excusai-je en entrant dans le box de Laeken Aboard. Grosse journée hier, à tel point que je n'avais pas su trouver cinq minutes pour passer au refuge. Je glissai une main le long de son encolure en guise de bonjour et lui enfilai son licol. Ça ne m'aurait pas déplu de le panser à l'extérieur aujourd'hui au vu du soleil que nous avions, cependant, je préférais ne pas le perturber dans ses habitudes. Je l'attachai dans l'allée et récupérai mon matériel de pansage. Il ne me fallut pas longtemps pour décrotter sa belle robe alezane, ses pieds furent par contre plus coriaces. Mais où est-ce que t'es allé traîner? dis-je en délogeant de grosses mottes de boue de sa sole. Je parvins à en venir à bout et m'occupai finalement de ses crins. Je rangeai mes affaires et roulai une longe de travail sur mon épaule afin de l'avoir à portée de main une fois dans le manège. Je détachai Laeken et l'emmenai là-bas; il était temps de bosser.

Sur place, je le libérai de l'emprise de la longe et le laissai aller où bon lui semblait. Lors de notre séance précédente, l'alezan s'était révélé nerveux, sanguin; ce coup-ci, il semblait bien plus calme, réellement disposé à travailler. Après une petite dizaine de minutes, je tentai de récupérer son attention. Laeken, viens pépère, l'appelai-je du centre de la piste. Ayant exploré tous les recoins du manège et, de ce fait, n'ayant plus rien à faire, l'étalon ne mit pas longtemps à me calculer. Je l'encourageai à me rejoindre, ce qu'il fit après un court instant. J'attachai la longe à son licol et me mis à marcher un peu n'importe où. Au programme du jour, travail sur le respect des distances. J'avais eu l'occasion de le mener en main à de nombreuses reprises et, quasi à chaque fois, il m'avait manqué de respect. Bousculades, dépassements; il manquait vraiment de tenue. Comme s'il souhaitait illustrer mes pensées, Laeken se mit à accélérer le pas et à coller ses naseaux à la paroi du manège, m'obligeant à suivre le mouvement de sa tête pour ne pas perdre le bras. Je m'arrêtai immédiatement et agitai les bras afin d'augmenter la taille de ma bulle. J'avais appris, il y a de ça quelques années, que les chevaux étaient capables de voir à quelle distance ils devaient se tenir de leurs congénères - équins ou humains, pour dire de ne pas empiéter sur leur espace vital. Comme de juste, Laeken recula vivement lorsque mes bras s'étendirent. Olaaa, c'est bien.. le rassurai-je. D'un côté, j'avais peur de le brusquer en faisant des gestes amples mais, d'un autre côté, j'étais obligée de passer par là avant de tenter quoi que ce soit; le respect est quand même la base de tout. Je m'éloignai un peu sur la longe et me remis en route. L'étalon engagea le pas derrière moi mais, bien vite, son mauvais comportement reprit le dessus. Son épaule vint percuter la mienne tandis qu'il fonçait droit devant lui, tête haute. Je fis un demi-tour sur moi-même, l'obligeant à tourner lui aussi, et chassai ses hanches lorsqu'elles passèrent devant moi. La réaction de l'alezan fut immédiate; il fuya sur le côté. Je maintins mon emprise sur la longe et le ramenai derrière moi. Doucement.. À nouveau, je marchai. Laeken, n'ayant pas aimé l'expérience qu'il venait de vivre, resta en retrait sur une distance d'une dizaine de mètres. Je m'arrêtai et lui flattai vigoureusement l'encolure. C'est bien grand, je suis fière de toi, m'exclamai-je. J'étais bien au courant que la matière du jour n'était pas acquise pour l'alezan, toutefois, je savais également qu'aujourd'hui, j'avais instauré quelques notions de respect qui, de toute évidence, me seraient très utiles par la suite. Je le félicitai à nouveau et retournai aux écuries.

De retour au box, Laeken fourra les naseaux dans sa mangeoire mais, manque de bol, les palefreniers n'étaient pas encore passés. Je souris et, en bonne âme, allai récupérer quelques carottes à la remise. Je revins auprès de l'étalon et versai mon butin dans sa gamelle. Allez, régale toi, gourmand, dis-je en riant. Comme prévu, il y plongea la tête et ne quitta pas son bac avant qu'il soit entièrement vide. Moi, j'étais déjà partie.

màj du 11 avril.

+ 1 pour la longueur du texte en Éthologie.

Il a un sacré caractère le pépère ! Mais il va finir par t'apprécier ! Continue ainsi ! C'est très bien ! Tu as agit avec l'étalon est cela est une bonne chose.