Evermore Destined★
01 Avril 2013, entraînement de
saut d'obstacles,
point fort, de
Evermore Destinedl au caractère
facile.
★
Bonus total: 5.
★
Sortie: Oui.
★
Résumé: Je suis arrivée pour cette première journée au centre équestre de Huckleberry Breeding, le domaine dans lequel je suis élève et où ma jument, Evermore Destined, est logée. Aujourd'hui, nous allons débuter l'entraînement de saut d'obstacles, qui s'avère être son point fort, sa discipline de prédilection. Hier, j'avais simplement effectué une petite visite au box, et je savais donc à quoi ressemblait ma jument. Son caractère en stalle était agréable, elle était dotée d'une gentillesse et d'une douceur sans pareil. Alors, c'est sans craintes ni appréhensions que je m'avançais vers son habitacle, fraîchement paillé. Le parfum magique du foin allié aux efforts vint me parcourir l'odorat, et je savourais, les yeux fermés, cette odeur, que je connaissais mieux que tout. J'appréciais cela, et j'en étais toute heureuse. Voilà plusieurs mois que je n'avais plus monté, ni même approché un équidé, étant à la recherche d'une écurie digne de ce nom. Maintenant, j'avais l'occasion de pratiquer ma passion chaque jours, et cela en possédant ma propre jument. Un rêve formidable s'était réalisé, et toujours à présent, j'avais du mal à y faire face sans être émue. J'étais arrivée au box de Evermore sans m'y être rendue compte. Je contemplais, comme la veille, la robe grise et la musculature développée de l'animal, observais chaque passerelle de son corps et plongeais mon regard dans celui emplis de curiosité de la selle-française. Selle-française. Cette race ne m'étais pas inconnue, puisque elle représentait mon projet d'élevage : j'avais, effectivement, dans l'intention de bâtir mon propre domaine sur les selles-français, race que j'admirais et que j'avais toujours monté avec plaisir. J'entrais dans la grande stalle dans ma jument, illuminée par les rayons d'un soleil printanier. Cette année, les températures étaient relativement basses pour le mois d'Avril, et tous espéraient le retour d'un bon temps agréable. Il faisait néanmoins assez chaud pour travailler au dehors. Après quelques caresses sur son encolure, je mis le licol à Evermore qui l'accepta aussitôt, et puis je la mena à l'extérieur, aux barres d'attaches, situées à la sortie de l'allée. Les oiseaux chantaient et les chiens courraient, ce spectacle plaisait autant à moi qu'à l'équidé, qui observait curieusement les autres animaux, pleins d'entrain. Rapidement, mais précieusement, je pansais Evermore énergiquement, et même si son poil m'avais paru propre, un nuage de poussière s'éleva dans les airs au passage du bouchon. Je curais ses sabots et bientôt, elle fut toute propre, et sa robe étincelait de beauté. Tout de suite, je la sellais de mon équipement, c'est-à-dire de ma selle en cuir noire, un tapis blanc orné d'un fil doré, d'un amortisseur noire et d'un bridon noir également. Une fois le matériel posé, je me reculais pour observer le résultat : parfait ! Je l'emmenais donc à la carrière, qui était déjà occupée d'un cavalier pratiquant l'obstacle : discipline que moi aussi voulais pratiquer en ce jour. J'entrais tout de même, suivie de Evermore, dans l’infrastructure et me présenta à l'élève qui s'était arrêté pour faire souffler son cheval. Il m'indiqua gentille-ment que je pouvais utiliser son parcours, ainsi, nous pourrions nous entraîner ensemble. Cela me paru une très bonne idée et j'accepta, tout sourire. Je me mis donc en selle, tout en prenant soin de ne pas abîmer le dos de ma jument, et puis, une fois les rênes en main, lançais celle-ci au pas, vers la piste. Je fis une rapide détente, apprenant les réactions de la grise et m'habituant à ses foulées, qui s'avéraient grandes et puissantes. Sous la demande du cavalier, je dirigea Evermore sur le premier croisillon, au trot assis. Je restais bien en arrière et maintenais l'impulsion de la jument, sans pour autant la brusquer. Parfaitement, elle sauta l'obstacle. Je la repassa donc au trot et lui flatta l'encolure. Le cavalier, toujours assis sur un hongre alezan à fière allure, m'expliqua son parcours, dont l'hauteur ne dépassait pas quatre-vingt dix centimètres. C'était raisonnable pour un premier entraînement, sachant que Evermore était capable de bien plus. Mais moi préférais prendre mon temps, le temps de m'habituer et de progresser. J'enregistrais le parcours dans ma tête et lança ma selle-française au galop de travail, fis un tour de piste et la dirigea vers le premier obstacle, un vertical, suivi tout de suite d'un oxer bien décoré. Elle franchit correctement le premier mais se précipita trop sur le deuxième, et de ma faute, fit tomber la barre inférieure. Ce n'était pas grave, et ralentissant la grise, l'emmena vers le reste de l'exercice. Bilan : Bonne allure, bonne cadence, très bon parcours malgré la barre au début.
Je flattais longuement l'encolure de Evermore en écoutant les nombreux conseils du cavalier, qui m'étaient utiles pour ma progression. Après un au revoir, je ramenais ma jument à l'écurie, la brossais un peu de nouveau et la laissais, heureuse de notre première sortie.
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