Classy Argentina★
25 mars 2013, entraînement de
jeux,
point fort de
Classy Argentina au caractère neutre.
★
Bonus total: 4
★
Sortie: oui
★
Résumé:
Aujourd'hui, jeux. C'est vrai qu'on a fait pas mal de dressage hier, il faut bien compenser un peu. Mais en général, avec deux jours de repos d'affilé, la journée d'hier n'a pas trop épuisé ma jument. Aujourd'hui, je vais muscler son intellect avec une série de petits exercices.
Tout d'abord, je lâche complètement ma jument dans une carrière. Signe de notre respect mutuel et fruit de notre travail de confiance, elle reste vers moi, et ne s'éloigne au final que de quelques pas. Je crois qu'elle sens que je prépare un jeux, et, en jument éduquée et bien dans ses sabots qu'elle est, elle me laisse la place de le faire sans me tourner autour comme une fan de Twilight devant un poster replié de Edward et Bellââââ (non, je n'aime pas beaucoup cette série. Après, chacun est juge.)
Elle revient mettre son nez contre mon bras lorsque je me redresse et recule de plusieurs pas. Sur un de ces plots rectangulaires de plastique (qu'ils utilisent dans mon club), j'ai mis ma bombe. Je laisse la jument découvrir l'objet, puis, quand je suis sûre qu'elle en a fait le tour, je sors une friandise. Redressement de la tête et des oreilles, petit ronflement, oeuil brillant, ma juju' est une gourmande. Je lui présente bien et la met sous la bombe.
Aussitôt Classy vient me voir et me fouiller les mains. Cependant, si j'en ai encore l'odeur, je ne porte déjà plus cette relique délicieuse qu'affectionnent tant ses semblables. Elle essaye tout de même. Je ne bouge pas. Dépitée, Classy renifle le sol, remonte doucement vers la bombe. Je sens mon excitation monter à mesure que la jument se rapproche de ma
savante cachette. Elle tente de pousser du bout des lèvres cet objet noir et inconvenant qui la sépare encore de son manger. Echec. C'est solide, une bombe, il faut plus qu'un frôlement pour la faire bouger. Alors, emportée par le jeux et son intarissable gourmandise, Classy donne un grand coup de tête dans l'objet, qui vole deux mètres plus loin. Hem... c'est une méthode... j'avais pas vu ça comme ça, mais puisque ça marche... ok, elle est gourmande à ce point-là. Waw.
On ne recommence pas tout de suite l'exercice (j'aime ma bombe, tout de même). Là, je chope mon stick. La jument, si calme et composée au début, s'est mise à trépigner sur place. Il suffit d'une friandise pour rendre une maman de 10 ans aussi gamine qu'une yearling !
Je me met en position pour la faire s'allonger. Normalement, elle sait le faire. Oui, elle comprends, elle cherche à se ramasser, elle descends doucement... voilààààà. C'est très bien. Je t'aime, ma juju'. Je me couche contre elle, et je la caresse pendant un temps en écoutant sa respiration calme, en sentant son corps chaud et ses poils d'hiver. Poils qui maculent de plus en plus mes vêtements. Enfin, bref, passons. C'est les poils de l'amûûûûr ! /SBAFF//
Au bout d'un moment, quand je sens la jument lassée, on se relève. Je cache à nouveau une friandise sous un plot, sans même lui dire qu'il y en a une. Mais son odorat est aiguisé, ses sens sont à l'affut, et le terrriiiiible fauve traque sa proie sans relâche jusqu'à sa cachette. Elle attrape le haut du cône et le balance pour se jeter sur sa proie et en faire son repas. (quel bourrin, cette jument ! faut pas se trouver entre sa bouffe et elle !)
Avant de la renter, on va faire une petite balade au licol. En passant devant les paddocks, je la lâche deux minutes pour qu'elle aille dire bonjour à l'hongre de PNJ n°1, de retour de compet' avec des bandes de repos et un deuxième prix.